Kranten

Sinds enkele jaren heeft Marcel Lucas in het universum van de schilderkunst zijn wanden van bewegende minutieus gemetselde bakstenen en zijn bomen met veraderlijke  wortels en vreemd gewrongen takken geïntroduceerd.

Hij heeft zijn blik op de bodem van de diepste putten gericht, hij heeft zijn nek gewrongen om het licht in torens en schouwen te zoeken, hij heeft de bouwer van kathedralen gespeeld hierbij een kinderdroom vervullend: deze van het ontdekken van de poort van de hemel

 ("La Libre Belgique" - Stephane Rey)

Marcel Lucas occupe une place tout à fait unique dans notre vie artistique, il peint à l'aquarelle de vastes compositions oniriques d'une perfection graphique et d'une limpidité extraordinaire. Son inspiration écologique ausculte la planète, compte les arbres abattus, identifie les ruines vertigineuses, découvre des cathédrales béantes, des cités fossiles et des caves où courent encore d'antiques racines.

("Le Soir" - Paul Caso)

Marcel Lucas s'est fait connaître depuis longtemps chez les connaisseurs par la rigueur de ses compositions et la façon très personnelle qu'il a d'aborder l'aquarelle. Son inspiration, il la puise directement dans ce monde secret et sourd de la mémoire du monde où tout était encore minéral, ses réalisations seront donc de vastes compositions qui s' accrochent à d'incroyables soubassements convulsionnaires qui s'alimentent aux sources même de la terre.

("Vers l'Avenir" - José Mespouille)

Marcel Lucas nous fascine non par de quelconques effets picturaux, mais par le travail de l'imagination. Ses tableaux sont des paysages de rêve, des représentations imaginaires, mais peintes avec une telle précision que l'on s'attend à les rencontrer à l'angle d'une rue. Il nous emmène en des lieux mystérieux, enchevêtrements de forêts et de bâtiments, et nous abandonne aux détours de circonvolutions dédaléennes. Seuls et perdus, c'est à nous qu'il revient alors de trouver la sortie ! On ne regarde pas les peintures de Marcel Lucas : on y pénètre, on s'y promène, et s'il ne s'y trouve pas de personnages, c'est parce que le spectateur est invité à en habiter l'espace. Notre quête exploratoire au gré des tunnels, escaliers et autres sentiers nous y fait éprouver la sensation tactile des surfaces. Et lorsqu'on s'y sent prisonnier, Marcel Lucas offre toujours une échappatoire vers un espace plus lointain, vers la lumière.

("the Cincinnati Enquirer" - Owen Findsen)

L'exposition, qui se tient du 23 mars au 21 avril 2013 au Centre culturel régional de Dinant (CCRD), est dédiée aux « Chemins de Sant-Jacques » tels que vécus par l'artiste Marcel Lucas (1927-2010), qui après avoir été ébloui par Antonio Gaudi et plus particulièrement par la « Sagrada Familia » à Barcelone, et ensuite par la grandeur, la spiritualité et la beauté des cathédrales, entamera, dans la dernière étape de sa vie, un pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.

Dans cette démarche très personnelle, il se laissera séduire par ces lieux de rassemblement mais aussi de solitude, de fervente spiritualité, d'accueil, de partage et de repos pour le corps et l'âme. Chaque halte va susciter chez lui une émotion intense qui se traduira par la réalisation de ses dernières oeuvres qui sont exposées au CCRD. L'interprétation qu'il donne de chacune des abbayes est éblouissante. Il en souligne l'essentiel dans un style original et très personnel qui repose sur une grande simplicité des lignes de force ainsi que sur des coloris d'un grand raffinement

(José Vanderveeren, Agence Belga mars 2013)

De Vezelay à St-Jacques 

Ce qui frappe au premier abord c’est la perspective que les œuvres dégagent. Encore plus fine, peut-être à propos de la basilique de Vezelay, vaste vaisseau dominant la terre bourguignonne. Tous les autres monuments religieux qui l’ont ébloui sont de la même veine : d’un détail intérieur ou extérieur qu’il accentue apparaît une bâtisse que le peintre veut sublimer. Au Puy-en-Velay, il est frappé par le mouvement que lui semble imprimer autour d’elle la chapelle de St-Michel -d’Aiguilhe, à Rocamadour, le caractère ascensionnel de la rampe de pierre grise menant vers les hauteurs de la ville, à l’abbaye de Conques, la majesté des clochers, à St-Guilhem-le-désert, la lumière baignant l’abbaye et qu’il traduit en couleurs chaudes… Ainsi en ira-t-il aussi de la méridionale St-Bertrand-de-Comminges, de la pyrénéenne St-Gervais, de Lectoure sans oublier la cathédrale de St-Jacques.

Pour lire la totalité de l’article, cliquez  ici

(Michel Motte, Vers l’Avenir mars 2013)